Sommaire du journal N°88 - Juin/Juillet 2008
Chers lecteurs,
Cela fait un moment qu'on parle de la réduction des effectifs de CRS l'été pour surveiller les plages. Mais jusqu'à présent l'action conjuguée des maires et des syndicats de policiers avaient fait reculer le gouvernement.
Mais, cette année, celui-ci a décidé de faire des économies en ne détachant les quelque 650 CRS-MNS qui surveillent un peu partout des plages en France – une cinquantaine sur le littoral médocain – que pour les mois de juillet et août. Des économies de «bouts de chandelle» dénoncées par la plupart des maires qui font remarquer que les CRS sont payés par les communes et que la sécurité des citoyens, qu'ils soient sur les plages ou sur les routes, est du domaine de l'Etat. Et particulièrement dans le Médoc où, Michel Sammarcelli, le maire UMP de Lège et président du syndicat de la surveillance des plages girondines, met en garde les estivants sur le phénomène particulièrement dangereux des baïnes. Il faut préciser en outre que les maires souhaitent souvent avoir des maîtres-nageurs sauveteurs CRS pour encadrer les MNS «civils». Il ne s'agit pas d'une question de compétence en tant que MNS mais d'autorité : les CRS présentent l'avantage d'être habitués à la délinquance éventuelle et savent faire preuve d'une fermeté parfois nécessaire.
De leur côté les CRS tiennent à cette mission qui redore leur blason en faisant oublier leur tâche ingrate et peu gratifiante de maintien de l'ordre dans les manifs. Bref, tout le monde est satisfait du système mis en place depuis des années.
La décision de la ministre Michèle Alliot-Marie, pourtant élue du littoral aquitain, suscite des protestations au sein même de son parti : Michel Sammarcelli et Jean-Paul David, le maire de Lacanau, sont, par exemple, tous deux UMP. Il n'est pas sûr qu'ils soient pour autant écoutés.
Cela fait un moment qu'on parle de la réduction des effectifs de CRS l'été pour surveiller les plages. Mais jusqu'à présent l'action conjuguée des maires et des syndicats de policiers avaient fait reculer le gouvernement.
Mais, cette année, celui-ci a décidé de faire des économies en ne détachant les quelque 650 CRS-MNS qui surveillent un peu partout des plages en France – une cinquantaine sur le littoral médocain – que pour les mois de juillet et août. Des économies de «bouts de chandelle» dénoncées par la plupart des maires qui font remarquer que les CRS sont payés par les communes et que la sécurité des citoyens, qu'ils soient sur les plages ou sur les routes, est du domaine de l'Etat. Et particulièrement dans le Médoc où, Michel Sammarcelli, le maire UMP de Lège et président du syndicat de la surveillance des plages girondines, met en garde les estivants sur le phénomène particulièrement dangereux des baïnes. Il faut préciser en outre que les maires souhaitent souvent avoir des maîtres-nageurs sauveteurs CRS pour encadrer les MNS «civils». Il ne s'agit pas d'une question de compétence en tant que MNS mais d'autorité : les CRS présentent l'avantage d'être habitués à la délinquance éventuelle et savent faire preuve d'une fermeté parfois nécessaire.
De leur côté les CRS tiennent à cette mission qui redore leur blason en faisant oublier leur tâche ingrate et peu gratifiante de maintien de l'ordre dans les manifs. Bref, tout le monde est satisfait du système mis en place depuis des années.
La décision de la ministre Michèle Alliot-Marie, pourtant élue du littoral aquitain, suscite des protestations au sein même de son parti : Michel Sammarcelli et Jean-Paul David, le maire de Lacanau, sont, par exemple, tous deux UMP. Il n'est pas sûr qu'ils soient pour autant écoutés.
Médoc
- Xavier Pintat conserve la tête de l’intercommunalité
- Etudes littorales
- L’ancien maire de Talais en correctionnelle
- Sénat : la campagne va bon train…
- Natura 2000 prend la mer
- Chronique d'Eric Holder : «Coucou»
- Port méthanier : stop ou encore ?
Vins
Lacanau
- Le rejet de Natura 2000 mer
- Les devoirs de vacances des allées Ortal
- Surveillance des plages : alerte à Lacanau
Carcans-Maubuisson
Hourtin
Naujac-sur-Mer
Vendays-Montalivet
Grayan-et-l'Hôpital
Soulac-sur-Mer
Le Verdon-sur-Mer
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Courrier des lecteurs
De Dominique Gisson, présidente de l’association Vive la Forêt