Sommaire du journal N°72 - Octobre/Novembre 2005
Chers lecteurs,
La lutte contre l'érosion marine est sans fin sur le littoral médocain, le plus exposé de la côte atlantique. Pour «maîtriser» l'érosion, selon l'expression du sénateur-maire de Soulac et président de la communauté de communes de la Pointe du Médoc, Xavier Pintat, afin de ne pas mettre en péril la zone urbanisable, ce sont quatre millions d'euros qui sont engagés dans les travaux de protection cette année à l'Amélie. Et il faudra peut-être renouveler l'opération dans quelques années ou du moins entretenir régulièrement les ouvrages au fil du temps.
Si l'on faisait les comptes de ce qui a été dépensé dans ces travaux de Sisyphe depuis des années à Soulac, à l'Amélie et ailleurs sur la côte médocaine, pour se défendre contre la mer, on arriverait à des sommes vertigineuses. Et on peut se demander s'il n'aurait pas mieux valu laisser la mer s'avancer inéluctablement au rythme de 300 à 500 mètres par siècle plutôt que de tenter de la ralentir, et reculer l'urbanisation à l'intérieur des terres. Ce qui est inconcevable aujourd'hui pour Soulac dont le patrimoine est à protéger absolument. Mais pour l'Amélie, on peut se poser la question.
Quant au CFM de Hourtin, les travaux avancent pendant que le feuilleton du désaccord au sein de la communauté de communes des Lacs médocains continue. On espère que le nouveau sous-préfet de Lesparre, qui a la réputation d'être un diplomate, jouera les conciliateurs.
Claude Fouchier
La lutte contre l'érosion marine est sans fin sur le littoral médocain, le plus exposé de la côte atlantique. Pour «maîtriser» l'érosion, selon l'expression du sénateur-maire de Soulac et président de la communauté de communes de la Pointe du Médoc, Xavier Pintat, afin de ne pas mettre en péril la zone urbanisable, ce sont quatre millions d'euros qui sont engagés dans les travaux de protection cette année à l'Amélie. Et il faudra peut-être renouveler l'opération dans quelques années ou du moins entretenir régulièrement les ouvrages au fil du temps.
Si l'on faisait les comptes de ce qui a été dépensé dans ces travaux de Sisyphe depuis des années à Soulac, à l'Amélie et ailleurs sur la côte médocaine, pour se défendre contre la mer, on arriverait à des sommes vertigineuses. Et on peut se demander s'il n'aurait pas mieux valu laisser la mer s'avancer inéluctablement au rythme de 300 à 500 mètres par siècle plutôt que de tenter de la ralentir, et reculer l'urbanisation à l'intérieur des terres. Ce qui est inconcevable aujourd'hui pour Soulac dont le patrimoine est à protéger absolument. Mais pour l'Amélie, on peut se poser la question.
Quant au CFM de Hourtin, les travaux avancent pendant que le feuilleton du désaccord au sein de la communauté de communes des Lacs médocains continue. On espère que le nouveau sous-préfet de Lesparre, qui a la réputation d'être un diplomate, jouera les conciliateurs.
Claude Fouchier
Médoc
- Retour sur la marée noire
- Natura 2000 : ramassage des copies
- Brèves
- Deux études sur les lacs médocains
- Formation historique du bassin versant
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Commentaires
Courrier des lecteurs
M. Jean-Claude Chédeville, propriétaire à Carcans-Maubuisson, a envoyé un courrier au président du Conseil général, qu’il nous a également adressé.