Sommaire du journal N°71 - Août/Septembre 2005
Chers lecteurs,
Les prix de l'immobilier dans le Médoc ont progressé de 50 % en cinq ans ! Et si le marché semble actuellement se stabiliser ce n'est peut-être que pour mieux redémarrer. Le littoral médocain reste encore moins cher que la moyenne du littoral français alors qu'il a des atouts exceptionnels avec ses immenses plages, un arrière-pays forestier sauvegardé et la proximité d'un estuaire considéré comme le plus «sauvage» d'Europe.
Mais, à côté d'un marché immobilier garanti par une stricte réglementation, il en existe un autre plus sournois – qui n'a pas encore pris ici les dimensions qu'on peut constater ailleurs – qui transforme les campings en immenses lotissements de mobile homes installés à l'année.
Certains maires ont tenté de réagir, comme celui de La Flotte, dans l'île de Ré, qui avait décidé de limiter, dans son plan local d'urbanisme, à 30 le nombre de places réservées aux mobile homes dans un camping de sa commune. Le gérant en a installé 86 ! Or la cour d'appel de Poitiers vient de donner raison au camping et tort au maire en précisant que, si les mobile homes ont des roues, ils sont alors assimilés à des résidences mobiles de loisirs donc autorisées et que s'ils n'ont pas de roues, ce sont des résidences fixes donc interdites. Or les mobile homes de La Flotte ont des roues même si, comme l'écrit un confrère du Point, «dans les faits, un mobile home roule comme une autruche vole»...
Il y a là un vide juridique qui va sans doute être comblé. On attend une décision prochaine du Conseil d'Etat qui doit dire si les élus peuvent limiter dans leurs PLU et dans le SCOT le nombre de mobile homes sur
leur territoire. En tout état de cause, nul doute que nos élus nationaux si prompts à légiférer vont s'emparer du problème.
Claude Fouchier
Les prix de l'immobilier dans le Médoc ont progressé de 50 % en cinq ans ! Et si le marché semble actuellement se stabiliser ce n'est peut-être que pour mieux redémarrer. Le littoral médocain reste encore moins cher que la moyenne du littoral français alors qu'il a des atouts exceptionnels avec ses immenses plages, un arrière-pays forestier sauvegardé et la proximité d'un estuaire considéré comme le plus «sauvage» d'Europe.
Mais, à côté d'un marché immobilier garanti par une stricte réglementation, il en existe un autre plus sournois – qui n'a pas encore pris ici les dimensions qu'on peut constater ailleurs – qui transforme les campings en immenses lotissements de mobile homes installés à l'année.
Certains maires ont tenté de réagir, comme celui de La Flotte, dans l'île de Ré, qui avait décidé de limiter, dans son plan local d'urbanisme, à 30 le nombre de places réservées aux mobile homes dans un camping de sa commune. Le gérant en a installé 86 ! Or la cour d'appel de Poitiers vient de donner raison au camping et tort au maire en précisant que, si les mobile homes ont des roues, ils sont alors assimilés à des résidences mobiles de loisirs donc autorisées et que s'ils n'ont pas de roues, ce sont des résidences fixes donc interdites. Or les mobile homes de La Flotte ont des roues même si, comme l'écrit un confrère du Point, «dans les faits, un mobile home roule comme une autruche vole»...
Il y a là un vide juridique qui va sans doute être comblé. On attend une décision prochaine du Conseil d'Etat qui doit dire si les élus peuvent limiter dans leurs PLU et dans le SCOT le nombre de mobile homes sur
leur territoire. En tout état de cause, nul doute que nos élus nationaux si prompts à légiférer vont s'emparer du problème.
Claude Fouchier
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De M. Maurice Galtier, propriétaire à Grayan-et-l’Hôpital