Sommaire du journal N°56 - Février/Mars 2003
Chers lecteurs,
Nous consacrons une très grande partie de ce journal à la marée noire qui, trois ans après la tempête, touche gravement le Médoc. Encore que, à l'heure où nous mettons sous presse – et nous avons retardé la parution de ce numéro afin qu'il soit le plus complet possible –, la menace d'une catastrophe durable semble écartée.
Il est vrai que la côte médocaine, à la différence des côtes bretonnes et galiciennes, n'est pas rocheuse et que le fioul y est plus aisément récupérable. Il est vrai aussi que, contrairement à la tempête où les aides de l'Etat se font encore attendre, des moyens réels ont été très vite mis en place par les services de l'Etat pour ne pas laisser les communes désemparées.
Il n'empêche que, la médiatisation aidant – mais comment faire autrement quand les maires, traumatisés, se sont largement exprimés devant les caméras de télévision ? –, les réservations touristiques ont dramatiquement chuté : -50% pour la clientèle française et -85% pour les étrangers.
Le problème est de savoir maintenant si ces réservations sont seulement différées et si, toute menace ayant disparu, les vacanciers vont finalement venir dans le Médoc ou s'ils ont déjà définitivement choisi une autre destination.
Il va falloir, dans les jours qui viennent, repenser toute la politique de communication touristique, au niveau départemental et régional. Il faut espérer que l'Etat, lui aussi, mettra la main à la poche.
Claude Fouchier
Nous consacrons une très grande partie de ce journal à la marée noire qui, trois ans après la tempête, touche gravement le Médoc. Encore que, à l'heure où nous mettons sous presse – et nous avons retardé la parution de ce numéro afin qu'il soit le plus complet possible –, la menace d'une catastrophe durable semble écartée.
Il est vrai que la côte médocaine, à la différence des côtes bretonnes et galiciennes, n'est pas rocheuse et que le fioul y est plus aisément récupérable. Il est vrai aussi que, contrairement à la tempête où les aides de l'Etat se font encore attendre, des moyens réels ont été très vite mis en place par les services de l'Etat pour ne pas laisser les communes désemparées.
Il n'empêche que, la médiatisation aidant – mais comment faire autrement quand les maires, traumatisés, se sont largement exprimés devant les caméras de télévision ? –, les réservations touristiques ont dramatiquement chuté : -50% pour la clientèle française et -85% pour les étrangers.
Le problème est de savoir maintenant si ces réservations sont seulement différées et si, toute menace ayant disparu, les vacanciers vont finalement venir dans le Médoc ou s'ils ont déjà définitivement choisi une autre destination.
Il va falloir, dans les jours qui viennent, repenser toute la politique de communication touristique, au niveau départemental et régional. Il faut espérer que l'Etat, lui aussi, mettra la main à la poche.
Claude Fouchier
Médoc
- Marée noire «Ce sera long et cher…»
- Redéploiement stratégique en Médoc
- Le journal de la marée noire
- Marée noire en bref
- Le tourisme dans le doute
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De M. Michel André, propriétaire à Soulac-sur-Mer