Sommaire du journal N°52 - Juin/Juillet 2002

Chers lecteurs,

La tempête de décembre 1999 a été, on le sait, dévastatrice pour le Médoc qui en subit encore les effets. Il a fallu du temps et de l'argent pour en effacer les traces, et ce n'est pas fini.
Les ressources forestières envolées, l'économie des communes littorales ne peut plus s'appuyer que sur le tourisme. Or, celui-ci demande des investissements que peu ont les moyens de se permettre. C'est ainsi que la commune de Vendays-Montalivet, qui a pourtant dépensé près d'un million d'euros pour remettre en état son camping municipal, le voit menacé de fermeture, les réaménagements étant considérés comme insuffisants par les services de l'Etat. Partout on serre la vis des dépenses et on imagine les solutions les moins onéreuses pour, malgré tout, faire évoluer les stations. A Lacanau, la rénovation de l'hôtel "L'Etoile d'Argent", qui appartient à la commune, coûte trop cher pour une exploitation qui ne serait pas rentable. On va tenter de trouver une nouvelle destination à l'ensemble immobilier. A Hourtin, on espère pouvoir créer un lotissement à Hourtin-plage et augmenter l'occupation du sol à Piqueyrot. Au Verdon, on croise les doigts pour que Port-Médoc, dont les travaux commencent, soit un succès.
Dans ces conditions, on comprend qu'il est difficile pour les communes de mettre beaucoup d'argent dans les manifestations de l'été. Et celles-ci sont, dans l'ensemble, de faible qualité. Il manque, de toute évidence, au Médoc une ou plusieurs manifestations de prestige. Mais celles-ci ne pourront venir des seules communes. Les douze maires du littoral se sont unis pour harmoniser la surveillance des plages. Il leur reste à se concerter pour mettre sur pied un ou plusieurs événements culturels qui fassent parler d'eux.

Claude Fouchier