Sommaire du journal N°47 - Août/Septembre 2001
Chers lecteurs,
Tout le monde n'a plus que cette expression à la bouche,
le principe de précaution.
On comprend immédiatement les limites de ce principe, le risque zéro n'existant pas.
Il faut aussi rappeler qu'en prévision d'une catastrophe possible, tout interdire n'est pas nécessairement la meilleure solution. On ne peut interdire les escaliers sous prétexte que, chaque année, des dizaines de personnes meurent à la suite d'une chute dans les marches.
Les services de l'Etat réexaminent actuellement les plans de prévision des risques naturels. Une première mouture de ce PPRN avait suscité, dans le Nord-Médoc, la colère des élus. Tenant compte d'un débordement possible de l'estuaire, on ne pouvait plus rien construire : seul, le clocher de Saint-Vivien était épargné, disait-on en forme de boutade.
Dans ce Médoc, où la cinquantaine de silhouettes noires, le long de la N 215, rappellent le nombre de morts en cinq ans, on se rend bien compte que ce fameux principe de précaution, brandi à tout propos, masque une hypocrisie sans nom.
On accepte, en effet, quelque
8 000 morts par an et des milliers de grands blessés sans qu'on ait le courage – au lieu de se contenter d'obliger les conducteurs à prendre la ceinture, de combattre l'alcool au volant, etc. – de se décider à appliquer un véritable principe de précaution : celui de limiter, de façon drastique, la vitesse. En dehors des ambulances, pompiers et policiers, les moteurs des voitures – et motos – seraient bridés à 130 km/h, vitesse maximale autorisée en France. Il est certain que le nombre de morts diminuerait considérablement.
On ne veut pas le faire ?
Qu'on ne vienne plus alors nous seriner, à tout bout de champ, ce fameux principe de précaution.
Claude Fouchier
Tout le monde n'a plus que cette expression à la bouche,
le principe de précaution.
On comprend immédiatement les limites de ce principe, le risque zéro n'existant pas.
Il faut aussi rappeler qu'en prévision d'une catastrophe possible, tout interdire n'est pas nécessairement la meilleure solution. On ne peut interdire les escaliers sous prétexte que, chaque année, des dizaines de personnes meurent à la suite d'une chute dans les marches.
Les services de l'Etat réexaminent actuellement les plans de prévision des risques naturels. Une première mouture de ce PPRN avait suscité, dans le Nord-Médoc, la colère des élus. Tenant compte d'un débordement possible de l'estuaire, on ne pouvait plus rien construire : seul, le clocher de Saint-Vivien était épargné, disait-on en forme de boutade.
Dans ce Médoc, où la cinquantaine de silhouettes noires, le long de la N 215, rappellent le nombre de morts en cinq ans, on se rend bien compte que ce fameux principe de précaution, brandi à tout propos, masque une hypocrisie sans nom.
On accepte, en effet, quelque
8 000 morts par an et des milliers de grands blessés sans qu'on ait le courage – au lieu de se contenter d'obliger les conducteurs à prendre la ceinture, de combattre l'alcool au volant, etc. – de se décider à appliquer un véritable principe de précaution : celui de limiter, de façon drastique, la vitesse. En dehors des ambulances, pompiers et policiers, les moteurs des voitures – et motos – seraient bridés à 130 km/h, vitesse maximale autorisée en France. Il est certain que le nombre de morts diminuerait considérablement.
On ne veut pas le faire ?
Qu'on ne vienne plus alors nous seriner, à tout bout de champ, ce fameux principe de précaution.
Claude Fouchier
Médoc
Vins
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Hourtin
Naujac-sur-Mer
Vendays-Montalivet
Grayan-et-l'Hôpital
Soulac-sur-Mer
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Courrier des lecteurs
De M. Michel André, propriétaire à Soulac-sur-Mer