Sommaire du journal N°46 - Juin/Juillet 2001
Chers lecteurs,
On se rend compte aujourd'hui que les conséquences de la tempête sur la forêt médocaine sont comparables à ce que la crise du phylloxéra a été autrefois pour la vigne.
Ce n'est pas la récolte d'une année qui passe à l'as, c'est la ressource elle-même qui est détruite et qu'il faudra des années à reconstituer.
Et beaucoup d'argent. Ce qui sera en dehors des moyens de centaines de sylviculteurs et des communes forestières propriétaires de milliers d'hectares de pins.
Impossible, par exemple, pour Vendays d'investir les 30 millions de francs nécessaires pour reconstituer les 1 500 hectares sinistrés de la forêt communale. Il ne reste aux élus qu'une solution : confier la gestion de leur forêt à l'ONF, à l'Etat. Ce n'est pas sans un serrement au cœur qu'ils prennent cette décision, eux qui étaient indépendants avec leurs forêts "non soumise", le terme est éloquent. L'orgueil blessé, ils tentent d'en minimiser la portée : ils resteront propriétaires et leurs concitoyens pourront continuer à se promener dans "leur" forêt.
Il reste que, ne pouvant plus compter sur les millions que rapportait la forêt, le budget des communes forestières est lourdement touché. Comme on ne peut pas augmenter indéfiniment les impôts et qu'il est difficile – mais non impossible – de mieux valoriser le tourisme, il faudra impérativement trouver d'autres ressources. Lesquelles ?
Claude Fouchier
On se rend compte aujourd'hui que les conséquences de la tempête sur la forêt médocaine sont comparables à ce que la crise du phylloxéra a été autrefois pour la vigne.
Ce n'est pas la récolte d'une année qui passe à l'as, c'est la ressource elle-même qui est détruite et qu'il faudra des années à reconstituer.
Et beaucoup d'argent. Ce qui sera en dehors des moyens de centaines de sylviculteurs et des communes forestières propriétaires de milliers d'hectares de pins.
Impossible, par exemple, pour Vendays d'investir les 30 millions de francs nécessaires pour reconstituer les 1 500 hectares sinistrés de la forêt communale. Il ne reste aux élus qu'une solution : confier la gestion de leur forêt à l'ONF, à l'Etat. Ce n'est pas sans un serrement au cœur qu'ils prennent cette décision, eux qui étaient indépendants avec leurs forêts "non soumise", le terme est éloquent. L'orgueil blessé, ils tentent d'en minimiser la portée : ils resteront propriétaires et leurs concitoyens pourront continuer à se promener dans "leur" forêt.
Il reste que, ne pouvant plus compter sur les millions que rapportait la forêt, le budget des communes forestières est lourdement touché. Comme on ne peut pas augmenter indéfiniment les impôts et qu'il est difficile – mais non impossible – de mieux valoriser le tourisme, il faudra impérativement trouver d'autres ressources. Lesquelles ?
Claude Fouchier
Médoc
Vins
Lacanau
- Les projets de Pierre Durand
- Premiers pas de la nouvelle municipalité
- L'APLO a tenu son assemblée générale
Carcans-Maubuisson
Hourtin
Naujac-sur-Mer
Vendays-Montalivet
Grayan-et-l'Hôpital
Soulac-sur-Mer
- Que les gros budgets lèvent le doigt !
- Pierre et Vacances convoite un nouveau terrain près des tennis de la forêt
Le Verdon-sur-Mer
Chronique juridique
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Commentaires
Courrier des lecteurs
De Mme Coudret [Bordeaux], propriétaire au Verdon