Sommaire du journal N°44 - Février/Mars 2001
Chers lecteurs,
Finalement les élus municipaux "y retournent".
Beaucoup avaient pourtant manifesté, il y a quelques mois encore, leur intention de renoncer. Ils étaient exaspérés par une administration d'Etat les accablant de textes et de circulaires, prenant ainsi une sorte de revanche après la peur qu'elle avait eue en se croyant dessaisie de ses privilèges à la suite des lois de décentralisation.
Les élus locaux étaient surtout scandalisés de se voir traînés devant les tribunaux et souvent condamnés pour des accidents survenus sur le territoire de leur commune et dont on les accusait d'être responsables.
Le gouvernement et le parlement les ont entendus.
Ainsi la loi du 10 juillet 2000 prévoit-elle que les élus ne seront condamnés que s'ils ont «violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité», ou commis «une faute caractérisée».
Ainsi rassérénés, la plupart des maires ont accepté de rempiler. Et ils se retrouvent d'ailleurs, le plus souvent, avec des listes concurrentes.
La démocratie locale est donc sauve.
Elle s'est même améliorée car, phénomène notable, dans les communes de moins de 3 500 habitants où la loi n'oblige pas à la parité hommes-femmes, partout les candidats aux postes de maires – des hommes il est vrai pour la plupart – ont inclus le plus grand nombre possible de femmes dans leurs listes.
Claude Fouchier
Finalement les élus municipaux "y retournent".
Beaucoup avaient pourtant manifesté, il y a quelques mois encore, leur intention de renoncer. Ils étaient exaspérés par une administration d'Etat les accablant de textes et de circulaires, prenant ainsi une sorte de revanche après la peur qu'elle avait eue en se croyant dessaisie de ses privilèges à la suite des lois de décentralisation.
Les élus locaux étaient surtout scandalisés de se voir traînés devant les tribunaux et souvent condamnés pour des accidents survenus sur le territoire de leur commune et dont on les accusait d'être responsables.
Le gouvernement et le parlement les ont entendus.
Ainsi la loi du 10 juillet 2000 prévoit-elle que les élus ne seront condamnés que s'ils ont «violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité», ou commis «une faute caractérisée».
Ainsi rassérénés, la plupart des maires ont accepté de rempiler. Et ils se retrouvent d'ailleurs, le plus souvent, avec des listes concurrentes.
La démocratie locale est donc sauve.
Elle s'est même améliorée car, phénomène notable, dans les communes de moins de 3 500 habitants où la loi n'oblige pas à la parité hommes-femmes, partout les candidats aux postes de maires – des hommes il est vrai pour la plupart – ont inclus le plus grand nombre possible de femmes dans leurs listes.
Claude Fouchier
Médoc
Vins
- Les crus bourgeois au JO
- Deux crus bourgeois changent de propriétaires
- Effluents vinicoles : la Lyonnaise des eaux prêche le collectif
- Le négoce girondin s’implante en Charente
- Moulis et Listrac : des petites appellations qui veulent devenir grandes
Lacanau
- Campagne autour d’une usine
- La concession de la plage retardée
- Les élections municipales
- Brèves
- La mairie rachète le mobilier de l’Etoile d’Argent
Carcans-Maubuisson
Hourtin
Naujac-sur-Mer
Vendays-Montalivet
- Médoc : l’autre pays des autruches
- Les élections municipales - L'ancienne secrétaire générale de la mairie face au maire sortant
Grayan-et-l'Hôpital
Soulac-sur-Mer
- Les élections municipales - Deux listes en présence
- Le front de mer à la loupe
- Un écrin pour un joyau médiéval
- Brèves
Le Verdon-sur-Mer
- Incertitudes portuaires
- Les élections municipales - Une liste d'opposition à celle d'Alain Martinet
- Le futur bac : la facture revue à la hausse
Chronique juridique
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Commentaires
Courrier des lecteurs
M. Jean-Claude Chédeville, propriétaire à Carcans-Maubuisson, a envoyé un courrier au président du Conseil général, qu’il nous a également adressé.