Sommaire du journal N°38 - Février/Mars 2000

Chers lecteurs,

Les ingénieurs du Second Empire, qui avaient transformé la lande misérable en plantant la riche forêt du Médoc, ne pouvaient imaginer qu'elle serait en partie détruite 150 ans plus tard par une tempête d'une violence inconnue jusque-là. C'est ainsi une grande partie de l'économie sur laquelle la presqu'île a vécu, exclusivement ou presque pendant un siècle, qui est par terre. Il reste heureusement la vigne, qui n'a pas été touchée, et le tourisme pour lequel on peut espérer, avec les efforts considérables mis en place, qu'il n'y aura pas de conséquences dommageables.
Le vrai problème est celui de la reconstruction des infrastructures, électriques notamment, abattues par les arbres. C'est un chantier gigantesque. L'enfouissement est très coûteux et impossible même, disent les techniciens, pour les lignes à haute tension. Il faudra bien pourtant trouver des solutions, d'autant plus que les scientifiques semblent aujourd'hui unanimes à redouter que le réchauffement de la planète n'entraîne d'autres cataclysmes de cette ampleur.
Autre crainte, celle des incendies de forêt. Aura-t-on le temps, avant la saison, de nettoyer les crastes, les sous-bois, les pare-feu, etc. ? La vigilance, en tout cas, sera constante.
Cette catastrophe aura eu au moins un effet bénéfique, celui d'accélérer la mise en place du "Pays Médoc". Ayant tous été touchés par l'adversité, ayant eu en outre le sentiment, justifié en partie, d'avoir été les oubliés de la tempête, les élus médocains de tous bords ont compris que leur solidarité était indispensable.

Claude Fouchier

Médoc

Lacanau

Carcans-Maubuisson

Hourtin

Naujac-sur-Mer

Vendays-Montalivet

Grayan-et-l'Hôpital

Soulac-sur-Mer

Le Verdon-sur-Mer

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