Sommaire du journal N°32 - Février/Mars 1999
Chers lecteurs,
C'est une spécificité bien française : on aime tellement l'administration, dans notre pays, qu'il faut toujours en créer une supplémentaire. C'est ainsi que chaque citoyen a affaire avec l'administration de l'Etat, celle de la Région, du Département, de sa commune, parfois de sa Communauté de communes et bientôt celle d'un Pays... Et, bien entendu, toutes ces administrations ont des employés, parfois nombreux, et construisent des bâtiments, beaux ou laids, en tout cas assez imposants pour marquer leur majesté ! Ce qui provoque l'étonnement de tous les étrangers et de nos partenaires européens...
Il faudra bien, pourtant, se résoudre un jour à supprimer une ou plusieurs de ces administrations – qui, en outre, sont loin de marcher la main dans la main –, sous peine d'étouffement pur et simple de la démocratie. Mais laquelle ?
Dans la plupart des grands pays européens, les nations sont divisées en grandes régions toutes-puissantes. Chez nous, les régions, même si elles existent aussi, sont trop petites et mal découpées. Mais que dire des départements, qui datent de notre Révolution, et qui, à l'échelon de l'Europe, sont minuscules ? Quant aux Pays, ces nouveaux territoires, qui ont, effectivement, une cohérence géographique et socio-économique, ils sont lilliputiens. Ne parlons pas des communes auxquelles beaucoup sont attachés mais que d'autres voudraient voir appartenir au folklore.
Alors, comment vont s'opérer les changements nécessaires ? Saurons-nous les décider à temps ?
Les paris sont ouverts et, on le voit dans le Médoc – avec l'émergence d'un Pays –, les couteaux commencent à sortir de tous côtés car chaque institution entend garder son pouvoir politique. Quand le citoyen sera-t-il en mesure de trancher ?
Claude Fouchier
C'est une spécificité bien française : on aime tellement l'administration, dans notre pays, qu'il faut toujours en créer une supplémentaire. C'est ainsi que chaque citoyen a affaire avec l'administration de l'Etat, celle de la Région, du Département, de sa commune, parfois de sa Communauté de communes et bientôt celle d'un Pays... Et, bien entendu, toutes ces administrations ont des employés, parfois nombreux, et construisent des bâtiments, beaux ou laids, en tout cas assez imposants pour marquer leur majesté ! Ce qui provoque l'étonnement de tous les étrangers et de nos partenaires européens...
Il faudra bien, pourtant, se résoudre un jour à supprimer une ou plusieurs de ces administrations – qui, en outre, sont loin de marcher la main dans la main –, sous peine d'étouffement pur et simple de la démocratie. Mais laquelle ?
Dans la plupart des grands pays européens, les nations sont divisées en grandes régions toutes-puissantes. Chez nous, les régions, même si elles existent aussi, sont trop petites et mal découpées. Mais que dire des départements, qui datent de notre Révolution, et qui, à l'échelon de l'Europe, sont minuscules ? Quant aux Pays, ces nouveaux territoires, qui ont, effectivement, une cohérence géographique et socio-économique, ils sont lilliputiens. Ne parlons pas des communes auxquelles beaucoup sont attachés mais que d'autres voudraient voir appartenir au folklore.
Alors, comment vont s'opérer les changements nécessaires ? Saurons-nous les décider à temps ?
Les paris sont ouverts et, on le voit dans le Médoc – avec l'émergence d'un Pays –, les couteaux commencent à sortir de tous côtés car chaque institution entend garder son pouvoir politique. Quand le citoyen sera-t-il en mesure de trancher ?
Claude Fouchier
Médoc
Vins
Lacanau
Carcans-Maubuisson
Hourtin
Naujac-sur-Mer
Vendays-Montalivet
Grayan-et-l'Hôpital
Soulac-sur-Mer
- La création d'une ZPPAUP à l'étude
- Brèves
- Un bâtisseur derrière le bar
- La basilique de Soulac, patrimoine mondial
Le Verdon-sur-Mer
- Port-Médoc : "avis favorable sans réserves"
- Le marais du Logit sera aménagé
- Médoc Parc vendu aux enchères
District Nord-Médoc
Accédez aux autres sommaires
Commentaires
Courrier des lecteurs
De Dominique Gisson, présidente de l’association Vive la Forêt