Sommaire du journal N°30 - Octobre/Novembre 1998
Chers lecteurs,
Les lois Deferre sur la décentralisation, qui transféraient des pouvoirs jusqu'alors dévolus à l'Etat aux collectivités locales et territoriales, étaient proprement révolutionnaires. Ainsi, pour la première fois, des élus locaux et régionaux pouvaient réellement décider de l'avenir de leurs territoires. Le problème est que les organismes de contrôle, comme par exemple les Chambres régionales des comptes, ont mis un certain temps à se mettre en place et à être opérationnelles, et que, pendant ce temps, certains élus peu scrupuleux ont abusé de cette liberté toute neuve. Mais le vrai handicap est surtout venu des fonctionnaires de l'Etat qui n'ont jamais accepté, depuis 15 ans, qu'on rogne leurs pouvoirs. Et ils reprennent de plus en plus du poil de la bête. L'affaire du plan de prévention des risques naturels et la façon arrogante dont les services de l'Etat ont imposé aux élus médocains une carte démentielle de zones inondables en est une illustration. Il a fallu que les élus du Nord-Médoc tapent du poing sur la table pour que ces mêmes services acceptent la concertation.
Il est temps qu'un juste équilibre s'instaure entre les collectivités et l'Etat sans que – et c'est encore un autre problème – le pouvoir judiciaire vienne se poser en arbitre.
Claude Fouchier
Les lois Deferre sur la décentralisation, qui transféraient des pouvoirs jusqu'alors dévolus à l'Etat aux collectivités locales et territoriales, étaient proprement révolutionnaires. Ainsi, pour la première fois, des élus locaux et régionaux pouvaient réellement décider de l'avenir de leurs territoires. Le problème est que les organismes de contrôle, comme par exemple les Chambres régionales des comptes, ont mis un certain temps à se mettre en place et à être opérationnelles, et que, pendant ce temps, certains élus peu scrupuleux ont abusé de cette liberté toute neuve. Mais le vrai handicap est surtout venu des fonctionnaires de l'Etat qui n'ont jamais accepté, depuis 15 ans, qu'on rogne leurs pouvoirs. Et ils reprennent de plus en plus du poil de la bête. L'affaire du plan de prévention des risques naturels et la façon arrogante dont les services de l'Etat ont imposé aux élus médocains une carte démentielle de zones inondables en est une illustration. Il a fallu que les élus du Nord-Médoc tapent du poing sur la table pour que ces mêmes services acceptent la concertation.
Il est temps qu'un juste équilibre s'instaure entre les collectivités et l'Etat sans que – et c'est encore un autre problème – le pouvoir judiciaire vienne se poser en arbitre.
Claude Fouchier
Médoc
- Xavier Pintat élu sénateur
- Les chasseurs défendent la palombe
- Brèves
- Saison 1998 : la délinquance en baisse
- Les pilotes de l’estuaire
Vins
Lacanau
- Remous autour du thermopostage
- Brèves
- Nouveau conseil d'administration à l'Aplo
- Un projet de ville à Lacanau à la veille de la révolution Française
- Le quartier de l'ancienne gare réaménagé
Hourtin
- Une clientèle familiale fidélisée
- Brèves
- Le problème des camping-cars à Hourtin-Plage
- CFM : à la recherche d'une reconversion
Naujac-sur-Mer
Vendays-Montalivet
- La piste 200 rouverte
- Brèves
- CHM : la bataille pour le pouvoir
- Des insuffisances dans le réseau de défense incendie ?
Grayan-et-l'Hôpital
Soulac-sur-Mer
Le Verdon-sur-Mer
District Nord-Médoc
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Courrier des lecteurs
De M. Michel André, propriétaire à Soulac-sur-Mer