Sommaire du journal N°17 - Août/Septembre 1996
Chers lecteurs,
Le projet Natura 2000 a pour objet de recenser et de protéger les sites naturels en Europe. C'est une directive européenne adoptée depuis 1992. Ce n'est donc pas d'hier. Et elle ne doit trouver son application qu'en 2004. C'est dire si l'on veut prendre le temps de la réflexion et de la concertation. C'est d'ailleurs ce dernier mot que le ministre de l'Environnement, Mme Lepage, emploie sans cesse à propos de ce dossier: "concertation". Et pour cause ! La toute-puissante FNSEA, les fédérations de chasseurs, les sylviculteurs et bien d'autres craignent qu'il ne soit trop coercitif. En face, les fédérations de défense de la nature et de l'environnement soutiennent le projet et dénoncent "l'aveuglement des corporatistes". Ce n'est pas, il est vrai, une mince affaire car ce sont 8 millions d'hectares qui sont concernés pour notre seul pays, 15% du territoire. Grosso modo, à l'heure actuelle, les opposants concéderaient 5%, les partisans 12%. Mais on ne sait pas trop quel jeu joue le gouvernement dans cette affaire (voir page 8) : le 16 juillet, Corinne Lepage, le ministre, conduisait une réunion de concertation sur Natura 2000 près d'Epernay. Trois jours plus tard, le 19, un communiqué laconique de Matignon annonçait qu'Alain Juppé avait décidé de geler le projet tant que Bruxelles n'aurait pas précisé «les modalités exactes du financement et de la gestion des sites». Pourquoi un durcissement si soudain, 4 ans avant l'échéance et alors que la concertation vient à peine de commencer? Nous n'avons aucune explication. Sans doute une raison de stratégie politique intérieure ou européenne - qui nous échappe. Il nous paraît pourtant évident que les opposants et les partisans finiront par s'entendre car ils ont tous le même but: préserver et défendre une région à laquelle ils sont attachés. Et, en tout état de cause, un tel projet européen, s'il est conduit avec l'accord de tous, ne peut qu'apporter, au Médoc, les moyens financiers supplémentaires propres à garantir son caractère et à valoriser ainsi le patrimoine bâti des propriétaires.
Le projet Natura 2000 a pour objet de recenser et de protéger les sites naturels en Europe. C'est une directive européenne adoptée depuis 1992. Ce n'est donc pas d'hier. Et elle ne doit trouver son application qu'en 2004. C'est dire si l'on veut prendre le temps de la réflexion et de la concertation. C'est d'ailleurs ce dernier mot que le ministre de l'Environnement, Mme Lepage, emploie sans cesse à propos de ce dossier: "concertation". Et pour cause ! La toute-puissante FNSEA, les fédérations de chasseurs, les sylviculteurs et bien d'autres craignent qu'il ne soit trop coercitif. En face, les fédérations de défense de la nature et de l'environnement soutiennent le projet et dénoncent "l'aveuglement des corporatistes". Ce n'est pas, il est vrai, une mince affaire car ce sont 8 millions d'hectares qui sont concernés pour notre seul pays, 15% du territoire. Grosso modo, à l'heure actuelle, les opposants concéderaient 5%, les partisans 12%. Mais on ne sait pas trop quel jeu joue le gouvernement dans cette affaire (voir page 8) : le 16 juillet, Corinne Lepage, le ministre, conduisait une réunion de concertation sur Natura 2000 près d'Epernay. Trois jours plus tard, le 19, un communiqué laconique de Matignon annonçait qu'Alain Juppé avait décidé de geler le projet tant que Bruxelles n'aurait pas précisé «les modalités exactes du financement et de la gestion des sites». Pourquoi un durcissement si soudain, 4 ans avant l'échéance et alors que la concertation vient à peine de commencer? Nous n'avons aucune explication. Sans doute une raison de stratégie politique intérieure ou européenne - qui nous échappe. Il nous paraît pourtant évident que les opposants et les partisans finiront par s'entendre car ils ont tous le même but: préserver et défendre une région à laquelle ils sont attachés. Et, en tout état de cause, un tel projet européen, s'il est conduit avec l'accord de tous, ne peut qu'apporter, au Médoc, les moyens financiers supplémentaires propres à garantir son caractère et à valoriser ainsi le patrimoine bâti des propriétaires.
Médoc
- Les avatars de Natura 2000
- Coup de froid sur la chasse
- Enquête publique pour 120 km de pistes cyclables
- S.O.S esturgeon
- Vensac : une fête en août?
Vins
Carcans-Maubuisson
Hourtin
Vendays-Montalivet
- La commune va acheter la colonie Dassault
- Construction d'un deuxième épi
- CHM : l'heure des grands travaux
Soulac-sur-Mer
Le Verdon-sur-Mer
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Commentaires
Courrier des lecteurs
M. Jean-Claude Chédeville, propriétaire à Carcans-Maubuisson, a envoyé un courrier au président du Conseil général, qu’il nous a également adressé.