Sommaire du journal N°132 - Octobre/Novembre 2015
Chers lecteurs,
Dans quelques jours la préfecture tranchera en appliquant la loi NOTRe, nouvelle organisation territoriale de la République, du 7 août dernier, qui vise à obliger les communautés de communes de moins de 15 000 habitants à se regrouper avec d’autres. C’est le cas de la communauté de communes des Lacs médocains et celui de la communauté de communes de la Pointe du Médoc qui compte 14 900 habitants... A 100 habitants près, le couperet risque de tomber. Il semble peu probable que le préfet brandisse l’arme et il laissera sans doute son autonomie à la Pointe du Médoc. Quant à la petite communauté des Lacs médocains, il se murmure qu’elle pourrait aussi bénéficier d’une dérogation en raison de sa faible densité démographique. Toujours est-il que les élus sont divisés sur le principe d’une fusion entre les deux communautés. Ceux qui y sont carrément hostiles révèlent l’antagonisme déjà ancien entre le sud et le nord. Mais tout le monde sera fixé dans quelques jours.
15 ans après sa fermeture, la réhabilitation du Centre de formation de la Marine (CFM) a enfin commencé. Du moins en partie. Le promoteur a déjà affiché sa publicité à l’entrée : «Votre appartement sur le lac pour seulement 98 642 €.» Il reste toutefois encore quelques inconnues. Le maire, Jean-Marc Signoret, quelque peu échaudé après 15 ans d’incertitude, et Patrick Point, le président de l’association Vive la forêt, toujours vigilants, attendent la suite du programme...
Il y aura des éoliennes à Naujac. Non pas seize comme l’espérait le maire, Jean-Bernard Dufourg, mais huit éoliennes quand même se console l’élu qui ne perd pas de vue son projet de parc photovoltaïque et son ambition de faire de sa commune un parc d’attraction des énergies renouvelables.
Apparemment les employés municipaux ne chôment pas à Vendays-Montalivet. Les élus leur font réparer les routes, entretenir les fossés, les crastes et les bas-côtés. «Nous avons acheté le matériel nécessaire et quatre employés municipaux réaliseront ce travail tout au long de l’année», explique le maire, Pierre Bourne qui précise : «Quand on nous demande où l’on trouve l’argent, je réponds : en faisant des économies sur tout. Il n’y a pas de petites économies, donc on fait attention à tout, absolument à tout.»
Les dépenses de personnel, à effectifs constants, augmentant mécaniquement, on voit que les élus de Vendays-Montalivet évitent les investissements onéreux en utilisant au mieux les compétences de leur personnel.
Ce qui va dans le sens général de toutes les communes qui, confrontées à la baisse des dotations de l’Etat, ont chacune leur recette pour baisser la dépense. Seules 32 % d’entre elles, selon le rapport tout récent de la Direction générale des collectivités locales, ont augmenté les impôts. Leur nombre devrait augmenter sans doute, inéluctablement...
Claude Fouchier
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