Sommaire du journal N°128 - Février/Mars 2015
Chers lecteurs,
Tout le littoral médocain attend avec inquiétude la grande marée du 21 mars, baptisée improprement «marée du siècle» – une marée de telle ampleur, avec le coefficient maximum de 119, se produit tous les 18 ans. On croise les doigts pour qu’il n’y ait pas de tempête ce jour-là, la conjonction d’une tempête avec un tel coefficient pouvant être catastrophique, à l’exemple de Xynthia.
L’inquiétude est la plus forte à Lacanau et à Soulac où les comptes des communes sont déjà plombés à la suite des tempêtes de l’hiver dernier, même si l’Etat, la Région et le Département ont mis la main à la poche.
En ces temps de disette économique – la baisse des dotations de l’Etat aux communes a été l’an dernier de près de 10 % et il en sera de même dans les deux ou trois prochaines années – on ne voit pas comment, sauf à s’endetter davantage encore, Lacanau et Soulac pourraient se dispenser d’augmenter les impôts locaux.
A Soulac vient se greffer un problème supplémentaire avec l’immeuble le Signal où ni l’Etat, ni la commune, ni la Communauté de communes ne veulent indemniser les propriétaires à la hauteur de leurs souhaits. Ceux-ci, déboutés par le tribunal administratif, ont fait appel en confiant leurs intérêts au redoutable cabinet de Corine Lepage. Celle-ci attaque la commune en l’accusant de n’avoir rien fait pour protéger l’immeuble, au contraire de l’Amélie qui a été, dit-elle, l’objet de tous ses soins. Baroud d’honneur sans doute pour les propriétaires du Signal dont beaucoup pensent qu’il ne leur reste que leurs yeux pour pleurer.
Claude Fouchier
Juin/Juillet/Août 2018
Le produit a été ajouté au panier