Naujac-sur-Mer - N°95 - Août/Septembre 2009
Triptyque écologique
Eoliennes,
panneaux solaires et biomasse... les projets
d’énergies renouvelables sont multiples dans la
commune.
Depuis son élection, le maire Jean-Bernard Dufourd n’a pas caché son ambition de faire de la commune une vitrine en matière d’énergies renouvelables. Le projet d’implantation d’éoliennes sur un terrain du Groupement forestier de la côte d’Argent (GFCA) l’illustre bien. Le dossier est d’ailleurs en bonne voie. Les élus et la société Valorem, qui devrait réaliser l’installation, se sont mis d’accord sur huit rotors qui seront implantés le long de la piste 200, une piste forestière parallèle à la côte, «dans une zone très ventée et sans couloir de migration», précise Gérard Libert, conseiller municipal en charge de la communication. Reste à la communauté de communes de la Pointe du Médoc, compétente en matière d’énergies renouvelables, à définir une zone de développement de l’éolien (ZDE) sur son territoire pour permettre la revente de l’électricité produite à EDF – condition indispensable à la poursuite du projet. Selon Jean-Maurice Schlauder, adjoint à l’urbanisme, ce dossier pourrait être bouclé «d’ici la fin de l’année». Il faudra ensuite passer par la case permis de construire et enquête publique (les éoliennes envisagées mesurent en effet 150 mètres de hauteur) avant de voir ces moulins à vent d’un nouveau genre s’installer sur la commune. Si tout se passe bien, «les premiers coups de pales sont envisageables pour 2012», estime Gérard Libert.
Mais dès 2011 un autre projet d’énergies renouvelables pourrait voir le jour sur la commune. La société Valorem, encore elle, voudrait en effet y implanter une ferme photovoltaïque sur 120 hectares – 100 ha de panneaux photovoltaïques et 20 ha d’aménagements annexes (coulée verte et refuge pour la faune, ainsi qu’une bande de 100 mètres pour éviter l’effet masque qui irait à l’encontre de la rentabilité du projet). Cette installation devrait être réalisée sur le domaine communal de Vignolles qui serait loué à Valorem. La société a d’ores et déjà trouvé une surface équivalente à reboiser car le projet est établi sur des terrains à vocation forestière. Contrairement au projet éolien, qui sera réalisé sur des terrains privés, l’opération photovoltaïque pourrait être très rentable pour la commune : elle percevrait en effet 210 000 € de rente annuelle pour la location des terres. Le site produirait 52 800 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation de 21 000 foyers. Moins lourd en procédures administratives, le projet devrait aussi rencontrer moins de détracteurs que les éoliennes. «Les installations feront trois mètres de hauteur au maximum, indique Guy Noyer, le premier adjoint. Il n’y aura donc aucune pollution visuelle comme certains le reprochent à l’autre projet.»
Encore à l’état d’ébauche, un dernier projet d’énergies renouvelables a été proposé à la commune par Valorem, toujours elle. Il s’agirait de développer une centrale thermique au bois pour créer de l’électricité en valorisant la biomasse des bois morts récupérés en forêt. «Ces trois projets forment un triptyque, estime le maire. Les éoliennes constitueraient une vitrine et contribueraient à la notoriété de Naujac, le photovoltaïque permettrait de renflouer nos finances. Quant à la biomasse, elle serait créatrice d’emplois.» Selon les premières études, ce sont en effet quarante emplois qui pourraient être créés grâce à ce dernier projet.
Depuis son élection, le maire Jean-Bernard Dufourd n’a pas caché son ambition de faire de la commune une vitrine en matière d’énergies renouvelables. Le projet d’implantation d’éoliennes sur un terrain du Groupement forestier de la côte d’Argent (GFCA) l’illustre bien. Le dossier est d’ailleurs en bonne voie. Les élus et la société Valorem, qui devrait réaliser l’installation, se sont mis d’accord sur huit rotors qui seront implantés le long de la piste 200, une piste forestière parallèle à la côte, «dans une zone très ventée et sans couloir de migration», précise Gérard Libert, conseiller municipal en charge de la communication. Reste à la communauté de communes de la Pointe du Médoc, compétente en matière d’énergies renouvelables, à définir une zone de développement de l’éolien (ZDE) sur son territoire pour permettre la revente de l’électricité produite à EDF – condition indispensable à la poursuite du projet. Selon Jean-Maurice Schlauder, adjoint à l’urbanisme, ce dossier pourrait être bouclé «d’ici la fin de l’année». Il faudra ensuite passer par la case permis de construire et enquête publique (les éoliennes envisagées mesurent en effet 150 mètres de hauteur) avant de voir ces moulins à vent d’un nouveau genre s’installer sur la commune. Si tout se passe bien, «les premiers coups de pales sont envisageables pour 2012», estime Gérard Libert.
Mais dès 2011 un autre projet d’énergies renouvelables pourrait voir le jour sur la commune. La société Valorem, encore elle, voudrait en effet y implanter une ferme photovoltaïque sur 120 hectares – 100 ha de panneaux photovoltaïques et 20 ha d’aménagements annexes (coulée verte et refuge pour la faune, ainsi qu’une bande de 100 mètres pour éviter l’effet masque qui irait à l’encontre de la rentabilité du projet). Cette installation devrait être réalisée sur le domaine communal de Vignolles qui serait loué à Valorem. La société a d’ores et déjà trouvé une surface équivalente à reboiser car le projet est établi sur des terrains à vocation forestière. Contrairement au projet éolien, qui sera réalisé sur des terrains privés, l’opération photovoltaïque pourrait être très rentable pour la commune : elle percevrait en effet 210 000 € de rente annuelle pour la location des terres. Le site produirait 52 800 MWh par an, soit l’équivalent de la consommation de 21 000 foyers. Moins lourd en procédures administratives, le projet devrait aussi rencontrer moins de détracteurs que les éoliennes. «Les installations feront trois mètres de hauteur au maximum, indique Guy Noyer, le premier adjoint. Il n’y aura donc aucune pollution visuelle comme certains le reprochent à l’autre projet.»
Encore à l’état d’ébauche, un dernier projet d’énergies renouvelables a été proposé à la commune par Valorem, toujours elle. Il s’agirait de développer une centrale thermique au bois pour créer de l’électricité en valorisant la biomasse des bois morts récupérés en forêt. «Ces trois projets forment un triptyque, estime le maire. Les éoliennes constitueraient une vitrine et contribueraient à la notoriété de Naujac, le photovoltaïque permettrait de renflouer nos finances. Quant à la biomasse, elle serait créatrice d’emplois.» Selon les premières études, ce sont en effet quarante emplois qui pourraient être créés grâce à ce dernier projet.
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Courrier des lecteurs
De Dominique Gisson, présidente de l’association Vive la Forêt