Six résidences secondaires incendiées

Un début de psychose a touché la station balnéaire au moment des fêtes de fin d’année. Entre le 10 décembre et le 8 janvier, six résidences secondaires ont été victimes d’incendie. S’ils n’écartent aucune piste, les gendarmes de la compagnie de Lesparre-Médoc, chargés de l’enquête, ne privilégient cependant pas la thèse accidentelle. Une telle répétition dans un intervalle si court oriente plutôt les recherches vers la piste criminelle. Mais les enquêteurs se refusent à communiquer sur l’affaire, tout comme la municipalité qui dévoile tout juste que le sujet est «pris très au sérieux» et que «des renforts de sécurité ont été mis en place dans tous les domaines». Elle en appelle également à «la vigilance de chacun».

Reste qu’en cette période, il est difficile de trouver des sentinelles dans le quartier de la plage où ont eu lieu les sinistres. La grande majorité des quelque 3 100 résidences secondaires que compte la commune ont leurs volets clos. Ce sont d’ailleurs à chaque fois des habitations vides qui ont pris feu. Et heureusement, car si tous les incendies n’ont pas eu la même ampleur, certains ont été très importants. Le premier d’entre eux, survenu le 10 décembre, a ainsi entièrement détruit la villa Cyclamens à l’intersection de la rue Brémontier et de l’avenue de Noviomagus. Quatre jours plus tard, à quelques centaines de mètres de là, c’est une habitation abandonnée de la rue Charles-Chaudet qui a pris feu, avant que dans la nuit du 19 au 20 décembre, la maison située en face soit également sinistrée. Dans la nuit du 7 au 8 janvier enfin, deux autres incendies se sont déclarés dans des dépendances en bois accolées à des résidences secondaires. Le premier, impasse du Tottoral, a pu être rapidement circonscrit et ne s’est pas propagé. Le second, rue de l’Océan, a en revanche endommagé les deux villas adjacentes.