Naujac-sur-Mer - N°102 - Octobre/Novembre 2010
Le PADD dévoilé
Au cours
d’une réunion publique organisée le 16
septembre, la municipalité et le cabinet Urbam ont
présenté l’avancée des travaux de
révision du plan local d’urbanisme.
Dès son élection en 2008, la municipalité avait annoncé la révision du plan local d’urbanisme (JdP n° 87). Ce travail, réalisé en partenariat avec le cabinet Urbam, avait commencé, un an plus tard, par un diagnostic de la commune. Puis, en janvier dernier, avait débuté l’élaboration du plan d’aménagement et de développement durable (PADD), document fixant les grandes orientations du futur plan local d’urbanisme (PLU). Ce PADD a été adopté en conseil municipal le 5 juillet. Pour le présenter à la population, une réunion publique a été organisée le 16 septembre à la salle des fêtes.
Pour l’occasion, les élus naujacais étaient réunis autour de Hélène Durand-Laville, urbaniste du cabinet Urbam, qui a détaillé pendant près de trois heures la démarche de la commune. Après avoir rappelé les grands enseignements du diagnostic, elle a présenté les orientations retenues dans le PADD. «La politique de développement se fera selon trois thèmes, indique-t-elle. La protection et la mise en valeur de l’exceptionnelle qualité environnementale de la commune, la nécessaire structuration de l’urbanisation et le développement économique et durable.»
La protection et la mise en valeur de l’environnement se traduiront par le maintien des espaces naturels et de la relative diversité des paysages et le respect des espaces sensibles. Concrètement, la bande dunaire, les dunes boisées et les zones humides seront classées en zones naturelles (N) où toute urbanisation sera proscrite. Les clairières qui ponctuent le paysage local seront conservées dans la mesure du possible et classées en zone agricole (A) où seules les constructions nécessaires à l’activité agricole seront autorisées. A noter également la volonté de la municipalité de «dédensifier» le secteur du Pin Sec. L’idée est de restructurer le pôle touristique en étendant – «si possible», précise le maire Jean-Bernard Dufourd – le camping vers l’est, pour accueillir le même nombre de vacanciers sur un espace plus vaste, et donc en ayant un impact négatif moins important sur ce secteur.
La seconde orientation vise à stopper le mitage de l’urbanisation qui coûte très cher à la collectivité (réseaux, voirie…). A l’avenir, les constructions pourront se développer au bourg par la densification des poches non encore urbanisées, et à Saint-Isidore sur la friche industrielle de l’usine du Flamand. Le site de l’ancienne gare, sur lequel plusieurs maisons en bois ont été construites, sera confirmé comme «vitrine de l’éco-habitat» avec incitation à la construction de logements plus respectueux de l’environnement (bâtiments basse consommation, utilisation d’énergies renouvelables…). Au contraire, un grand coup de frein sera mis à l’habitat isolé et à l’urbanisation des bourgs éclatés (Groussac, Magagnan, Lizan…). Des liaisons douces (pistes cyclables, cheminements piétonniers) sont envisagées entre le bourg et la gare et entre Saint-Isidore et le Pin Sec.
La dernière orientation vise un développement économique durable. Le PADD prône le développement de la zone d’activité existante. Le projet biomasse (traitement des bois non recyclés par le Smicotom, en particulier) pourrait notamment y trouver sa place (JdP n° 95). La municipalité a aussi en projet la création d’une maison des énergies renouvelables au bourg, où elle souhaite également voir un développement des commerces, des services et des équipements sportifs. A Saint-Isidore, c’est le développement de structures touristiques qui sera encouragé. Tous les pôles touristiques existants à travers la commune (campings…) seront par ailleurs pérennisés. Enfin, les projets relatifs aux énergies renouvelables ne sont pas oubliés : une zone de développement de l’éolien au niveau de la piste forestière 200 et du photovoltaïque au niveau du secteur de Vignolles.
Incontestablement, le PADD représente le «gros morceau» de la révision d’un plan local d’urbanisme. Pour autant, la route avant l’adoption définitive du document d’urbanisme est encore longue. Les études vont se poursuivre jusqu’en février prochain, notamment pour définir un zonage précis de la commune (zones constructibles, zones naturelles, zones agricoles…). A ce moment-là, une nouvelle réunion publique informera les habitants. En mars, le projet de PLU sera présenté aux personnes publiques, avant d’être mis en consultation par les services de l’Etat de mai à juillet. Une enquête publique sera ensuite organisée de septembre à octobre 2011. Le commissaire enquêteur aura un mois de plus pour rendre ses conclusions. Puis, le conseil municipal analysera les observations et en intégrera si besoin dans le texte définitif qui devrait être approuvé début 2012.
Dès son élection en 2008, la municipalité avait annoncé la révision du plan local d’urbanisme (JdP n° 87). Ce travail, réalisé en partenariat avec le cabinet Urbam, avait commencé, un an plus tard, par un diagnostic de la commune. Puis, en janvier dernier, avait débuté l’élaboration du plan d’aménagement et de développement durable (PADD), document fixant les grandes orientations du futur plan local d’urbanisme (PLU). Ce PADD a été adopté en conseil municipal le 5 juillet. Pour le présenter à la population, une réunion publique a été organisée le 16 septembre à la salle des fêtes.
Pour l’occasion, les élus naujacais étaient réunis autour de Hélène Durand-Laville, urbaniste du cabinet Urbam, qui a détaillé pendant près de trois heures la démarche de la commune. Après avoir rappelé les grands enseignements du diagnostic, elle a présenté les orientations retenues dans le PADD. «La politique de développement se fera selon trois thèmes, indique-t-elle. La protection et la mise en valeur de l’exceptionnelle qualité environnementale de la commune, la nécessaire structuration de l’urbanisation et le développement économique et durable.»
La protection et la mise en valeur de l’environnement se traduiront par le maintien des espaces naturels et de la relative diversité des paysages et le respect des espaces sensibles. Concrètement, la bande dunaire, les dunes boisées et les zones humides seront classées en zones naturelles (N) où toute urbanisation sera proscrite. Les clairières qui ponctuent le paysage local seront conservées dans la mesure du possible et classées en zone agricole (A) où seules les constructions nécessaires à l’activité agricole seront autorisées. A noter également la volonté de la municipalité de «dédensifier» le secteur du Pin Sec. L’idée est de restructurer le pôle touristique en étendant – «si possible», précise le maire Jean-Bernard Dufourd – le camping vers l’est, pour accueillir le même nombre de vacanciers sur un espace plus vaste, et donc en ayant un impact négatif moins important sur ce secteur.
La seconde orientation vise à stopper le mitage de l’urbanisation qui coûte très cher à la collectivité (réseaux, voirie…). A l’avenir, les constructions pourront se développer au bourg par la densification des poches non encore urbanisées, et à Saint-Isidore sur la friche industrielle de l’usine du Flamand. Le site de l’ancienne gare, sur lequel plusieurs maisons en bois ont été construites, sera confirmé comme «vitrine de l’éco-habitat» avec incitation à la construction de logements plus respectueux de l’environnement (bâtiments basse consommation, utilisation d’énergies renouvelables…). Au contraire, un grand coup de frein sera mis à l’habitat isolé et à l’urbanisation des bourgs éclatés (Groussac, Magagnan, Lizan…). Des liaisons douces (pistes cyclables, cheminements piétonniers) sont envisagées entre le bourg et la gare et entre Saint-Isidore et le Pin Sec.
La dernière orientation vise un développement économique durable. Le PADD prône le développement de la zone d’activité existante. Le projet biomasse (traitement des bois non recyclés par le Smicotom, en particulier) pourrait notamment y trouver sa place (JdP n° 95). La municipalité a aussi en projet la création d’une maison des énergies renouvelables au bourg, où elle souhaite également voir un développement des commerces, des services et des équipements sportifs. A Saint-Isidore, c’est le développement de structures touristiques qui sera encouragé. Tous les pôles touristiques existants à travers la commune (campings…) seront par ailleurs pérennisés. Enfin, les projets relatifs aux énergies renouvelables ne sont pas oubliés : une zone de développement de l’éolien au niveau de la piste forestière 200 et du photovoltaïque au niveau du secteur de Vignolles.
Le calendrier du PLU
Incontestablement, le PADD représente le «gros morceau» de la révision d’un plan local d’urbanisme. Pour autant, la route avant l’adoption définitive du document d’urbanisme est encore longue. Les études vont se poursuivre jusqu’en février prochain, notamment pour définir un zonage précis de la commune (zones constructibles, zones naturelles, zones agricoles…). A ce moment-là, une nouvelle réunion publique informera les habitants. En mars, le projet de PLU sera présenté aux personnes publiques, avant d’être mis en consultation par les services de l’Etat de mai à juillet. Une enquête publique sera ensuite organisée de septembre à octobre 2011. Le commissaire enquêteur aura un mois de plus pour rendre ses conclusions. Puis, le conseil municipal analysera les observations et en intégrera si besoin dans le texte définitif qui devrait être approuvé début 2012.
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Courrier des lecteurs
De Mme Coudret [Bordeaux], propriétaire au Verdon