Hourtin - N°102 - Octobre/Novembre 2010
Des projets à revoir à la baisse
La situation
financière de la commune reste très
préoccupante. A tel point que la préfecture somme la
municipalité de renoncer à tout emprunt
supplémentaire.
Ce n’est pas une nouveauté. La situation financière de la commune est préoccupante (JdP n° 88 et suivants). «Et elle le reste malgré la vente des Moussaillons», déplore le maire Christophe Birot.
Contexte de crise et d’austérité, transfert de compétences de l’Etat en hausse alors que les dotations diminuent et baisse des subventions n’aident pas la commune à sortir la tête de l’eau. «Mais c’est surtout l’état d’endettement dont nous avons hérité de la municipalité précédente qui nous plombe.» Un état d’endettement tel que la commune a été identifiée dans le réseau d’alerte des communes en difficulté par la préfecture. Une situation qui n’étonne pas le maire. «Cette situation financière a été l’un de nos principaux arguments de campagne», rappelle-t-il. Mais aujourd’hui, la barre s’avère très difficile à redresser.
«A notre arrivée, nous avons dû mettre en route les équipements prévus par l’ancienne municipalité (crèche, centre de loisirs…), tout en les remboursant.» Et le montant des annuités est loin d’être négligeable. En 2010, c’est près d’un million d’euros que la mairie a dû rembourser aux banques. En 2011, il faudra leur verser 598 000 € en capital et 430 000 € en intérêts. Des intérêts qui sont directement prélevés sur le budget de fonctionnement, et qui en représentent près de 10 %.
Dans le même temps, la commune souffre de graves handicaps au niveau de ses recettes. «La tempête de 1999 a mis à terre notre forêt qui auparavant nous rapportait de l’argent mais qui aujourd’hui nous en coûte. Quant à la fermeture de l’importante base militaire qu’était le Centre de formation de la marine, elle s’est faite sans mesure compensatoire de la part de l’Etat… alors que sa reconversion ne semble encore pas prête d’aboutir.» Pas question pour autant de continuer à augmenter les impôts. «Les Hourtinais ont déjà beaucoup payé. Nous voulons aujourd’hui stabiliser la fiscalité.»
Dans ces conditions, les marges de manœuvre de la municipalité sont plus que réduites. «Pour faire des économies, nous avons engagé une logique de rigueur budgétaire. Au niveau du fonctionnement, nous rognons sur tout. Nous sommes de vrais pingres !» Plus d’embauche, plus d’augmentation de salaire pour les personnels communaux, des frais de représentation et de cérémonie réduits à peau de chagrin… il n’y a pas de petit profit ! Et la même recette va devoir être appliquée au budget d’investissement.
Lors d’une réunion à la sous-préfecture le 14 septembre, les services de l’Etat ont tout bonnement sommé la commune de ne plus réaliser aucun emprunt supplémentaire. «Cela va nous amener à tailler dans nos investissements et à ne compter que sur l’autofinancement», reprend Christophe Birot.
En clair, seuls deux gros projets vont pouvoir être réalisés grâce au produit de la vente du village-vacances des Moussaillons l’année dernière (JdP n° 95). Le premier concerne la réfection totale de la rue de Mauricet et de ses impasses pour 1,3 M€. Le second porte sur la construction d’une maison pluridisciplinaire de santé, rue de la Gare. La livraison de cet équipement, évalué à 2,5 M€ (acquisition du terrain comprise), est prévue pour septembre 2012.
A côté de cela, la municipalité va devoir renoncer à la réhabilitation de la rue de Nichotte, et à la réalisation d’une chaufferie et d’un réseau de chaleur bois pour alimenter le collège et les bâtiments alentour. «Néanmoins, pour ce deuxième projet, nous sommes en pourparlers pour le faire réaliser par des financeurs privés», révèle le maire.
Ce n’est pas une nouveauté. La situation financière de la commune est préoccupante (JdP n° 88 et suivants). «Et elle le reste malgré la vente des Moussaillons», déplore le maire Christophe Birot.
Contexte de crise et d’austérité, transfert de compétences de l’Etat en hausse alors que les dotations diminuent et baisse des subventions n’aident pas la commune à sortir la tête de l’eau. «Mais c’est surtout l’état d’endettement dont nous avons hérité de la municipalité précédente qui nous plombe.» Un état d’endettement tel que la commune a été identifiée dans le réseau d’alerte des communes en difficulté par la préfecture. Une situation qui n’étonne pas le maire. «Cette situation financière a été l’un de nos principaux arguments de campagne», rappelle-t-il. Mais aujourd’hui, la barre s’avère très difficile à redresser.
«A notre arrivée, nous avons dû mettre en route les équipements prévus par l’ancienne municipalité (crèche, centre de loisirs…), tout en les remboursant.» Et le montant des annuités est loin d’être négligeable. En 2010, c’est près d’un million d’euros que la mairie a dû rembourser aux banques. En 2011, il faudra leur verser 598 000 € en capital et 430 000 € en intérêts. Des intérêts qui sont directement prélevés sur le budget de fonctionnement, et qui en représentent près de 10 %.
Dans le même temps, la commune souffre de graves handicaps au niveau de ses recettes. «La tempête de 1999 a mis à terre notre forêt qui auparavant nous rapportait de l’argent mais qui aujourd’hui nous en coûte. Quant à la fermeture de l’importante base militaire qu’était le Centre de formation de la marine, elle s’est faite sans mesure compensatoire de la part de l’Etat… alors que sa reconversion ne semble encore pas prête d’aboutir.» Pas question pour autant de continuer à augmenter les impôts. «Les Hourtinais ont déjà beaucoup payé. Nous voulons aujourd’hui stabiliser la fiscalité.»
Dans ces conditions, les marges de manœuvre de la municipalité sont plus que réduites. «Pour faire des économies, nous avons engagé une logique de rigueur budgétaire. Au niveau du fonctionnement, nous rognons sur tout. Nous sommes de vrais pingres !» Plus d’embauche, plus d’augmentation de salaire pour les personnels communaux, des frais de représentation et de cérémonie réduits à peau de chagrin… il n’y a pas de petit profit ! Et la même recette va devoir être appliquée au budget d’investissement.
Lors d’une réunion à la sous-préfecture le 14 septembre, les services de l’Etat ont tout bonnement sommé la commune de ne plus réaliser aucun emprunt supplémentaire. «Cela va nous amener à tailler dans nos investissements et à ne compter que sur l’autofinancement», reprend Christophe Birot.
En clair, seuls deux gros projets vont pouvoir être réalisés grâce au produit de la vente du village-vacances des Moussaillons l’année dernière (JdP n° 95). Le premier concerne la réfection totale de la rue de Mauricet et de ses impasses pour 1,3 M€. Le second porte sur la construction d’une maison pluridisciplinaire de santé, rue de la Gare. La livraison de cet équipement, évalué à 2,5 M€ (acquisition du terrain comprise), est prévue pour septembre 2012.
A côté de cela, la municipalité va devoir renoncer à la réhabilitation de la rue de Nichotte, et à la réalisation d’une chaufferie et d’un réseau de chaleur bois pour alimenter le collège et les bâtiments alentour. «Néanmoins, pour ce deuxième projet, nous sommes en pourparlers pour le faire réaliser par des financeurs privés», révèle le maire.
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Courrier des lecteurs
De Dominique Gisson, présidente de l’association Vive la Forêt