Sommaire du journal N°116 - Février/Mars 2013

 

Chers lecteurs,

L’association Vive la Forêt est née à la suite de l’incendie catastrophique de 1989 qui avait détruit près de 4 000 hectares de pins entre Le Porge et Lacanau. Depuis, elle s’emploie, comme son nom l’indique, à sauver prioritairement les arbres tout en veillant sur le respect de la loi Littoral, du code de l’urbanisme ou de la préservation des sites remarquables. Avec succès.

On sait que l’empilement des lois et décrets est tel que les textes se contredisent parfois. La législation administrative est, en tout cas, si complexe qu’il est aisé pour un juriste confirmé de faire annuler n’importe quelle décision et en premier lieu les plans d’urbanisme. Les associations qui comptent, comme Vive la Forêt, sont «abonnées» à la juridiction administrative où elles gagnent la plupart du temps leurs recours grâce à des avocats spécialisés de talent.

Les maires des communes ont appris à le savoir et la plupart d’entre eux consultent les associations avant de prendre des décisions importantes.

Il s’agit là d’un juste équilibre des pouvoirs.

Il n’empêche qu’à propos des éoliennes ou du photovoltaïque, Vive la Forêt n’a pas fait le choix qu’on pouvait attendre d’une association favorable aux énergies renouvelables. Elle combat ainsi les zones de développement éolien créées par l’Etat en Aquitaine, avec le soutien du Conseil régional, qui permettraient des implantations notamment au Verdon et à Naujac. Elle combat aussi l’implantation de «champs» voltaïques avec, pour argument, que ceux-ci amputent la forêt. Certes, mais rappelons, comme nous l’avons déjà fait, que la forêt des Landes de Gascogne qui s’étend de Soulac à Hossegor couvre près d’un million d’hectares. Rappelons aussi que la forêt du Médoc a été dévastée par la tempête de 1999 et que de nombreuses parcelles ne sont pas encore reboisées. Rappelons encore que cette forêt est une forêt d’exploitation où des milliers d’hectares font l’objet régulier de coupes rases. Alors, que représentent les 70 hectares prévus à Hourtin et les 50 ha prévus à Naujac soustraits à la forêt au regard de l’impérieuse nécessité de développer des énergies propres et renouvelables ? On peut raisonnablement se poser la question.

Ajoutons que le champ voltaïque de Naujac représenterait un pactole pour cette petite commune et que pour la commune d’Hourtin qui a perdu, depuis 1999, les ressources importantes que représentait l’exploitation de sa forêt communale, la production d’électricité de sa ferme solaire devrait lui rapporter chaque année quelque 500 000 euros, ce qui est loin d’être négligeable.

Claude Fouchier

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